top of page
Rechercher

Philosophie: 'la mort dans l'oeil du cyclone'

  • Photo du rédacteur: F. Brice Dupuy
    F. Brice Dupuy
  • 25 juin 2021
  • 4 min de lecture

Cet article ne tire pas son contenu d’un travail récent en tenue, mais son sujet est si prégnant lors de nos travaux qu'il le fait indirectement …

Je lis ‘La catastrophe ou la vie’ de mon illustre homonyme Jean-Pierre Dupuy, chapitre ‘La mort dans l’œil du cyclone’.

.

Le philosophe explique qu’il pensait ‘avant’ que la mort était dans la vie, qu’elle en faisait partie intégrante, puis la pandémie et le temps consacré à la relecture de Jankelevitch (‘La Mort’) lui font dire dorénavant que la mort est au-delà de la vie, qu’elle lui est radicalement extérieure. Et non seulement elle lui est / serait extérieure, mais croire que l’on peut se préparer à la mort et ainsi s’en approcher à petits pas, jusqu’à l’atteindre le jour du J du grand passage … est une absurdité.


JP Dupuy prend alors trois métaphores, dont celle que je t’expose ici. Si tu considères un carré de côté de longueur 1 et que tu veuilles aller du sommet NE au sommet SO, le plus court chemin est de prendre sa diagonale, tu parcours alors une distance de √2, soit 1,41421…




Mais si la diagonale est impossible, inaccessible, tout chemin qui consiste à se déplacer un peu verticalement (vers le sud) puis horizontalement (vers l’ouest) à plusieurs reprises aura exactement la même longueur : 2 ! La limite de la longueur 2 n’est pas la longueur de la limite √2. Etrange non ?


Pour JP Dupuy, la mort et la vie sont du même acabit. Le tourbillon de la vie, qui est l’opposé du repos éternel de la mort en est infiniment proche (2 - √2 = 0,585786438…), tout en étant infiniment éloigné (infiniment dans le temps). En mathématique, il s’agit d’une discontinuité à l’infini.


J’ai deux remarques à ce propos :

1) Parle-ton de la même chose quand, en FM. : on dit que s’initier, c’est apprendre à mourir ?

2) Et existe-t-il aussi, toujours dans la métaphysique FM. : une singularité, une discontinuité correspondant au passage à l’ ‘Orient éternel’ ?


1) Selon moi, le philosophe évoque la vie et la mort du corps matériel seulement, il reste dans le même plan de fréquence et d’énergie, alors que nous évoquons en FM. : deux plans au moins, le plan terrestre et le(s) plan(s) parfait(s) de sa Sagesse, là où se trouve l’âme. S’il est absurde de se préparer à la mort de son corps matériel, il l’est moins de se préparer à toucher ou à s’approcher du plan de sagesse où se trouve l’âme. Apprendre à mourir en FM. : ce n’est pas essayer d’approcher le repos éternel du corps (repos tout relatif quand on sait qu’il va se décomposer), c’est approcher son soi, sa lumière, sa diagonale du fou, sa racine carrée !


2) Est-ce que ce passage à l’Orient (éternel), le jour J ou lorsque l’on a bien travaillé de Midi à Minuit, connaît aussi une singularité, une discontinuité ? Lorsque le corps qu’elle a incarné s’éteint, l’âme vit elle quelque chose de continu ou de discontinu ? Comme un saut quantique ?


Les projeteurs ou expérienceurs (voyage astral, expérience de mort imminente) rapportent différentes étapes :

1. Entendre sa mort

2. Sentiment de calme, de paix

3. Entendre des bruits

4. le tunnel obscur.

5. La décorporation

6. Le contact avec des proches

7. La lumière intense

8. Voir sa vie défiler

9. Et retour dans son corps

Si faire l’expérience (faire l’expérience de la vie dans le plan terrestre, faire l’expérience d’un voyage astral, faire l’expérience du rêve) se déroule dans un seul plan de conscience, le passage à l’Orient éternel ou le travail réussi entre Midi et Minuit correspond alors à un changement de plan (plan terrestre, plan astral, ..). Comme un saut quantique. Comme lorsque l’on règle son appareil radio sur telle fréquence fm pour passer sur une autre expérience radiophonique.


La différence notoire avec l’image de JP Dupuy et son exemple de la discontinuité à l’infini (2 restant éternellement éloigné de √2, la mort étant radicalement au-delà de la vie), c’est que le processus physiologique en action de notre conscience est probablement un processus quantique (effectivement un processus discontinu, mais pas au borne de l'infini). Selon moi, la préparation ou l’initiation à la mort, de son vivant, ne se rapporte pas à une discontinuité à l’infini, mais à une discontinuité quantique.


Jean-Pierre Dupuy conclut son chapitre sur la mort dans l’œil du cyclone avec l’opéra de Wagner ‘Tristan et Isolde’. De l’accord de Tristan à la mort d’Isolde, quatre longues heures d’attente d’une résolution qui ne viendra jamais, un suspense insoutenable accompagnant le tragique d’un amour impossible. « Le dernier accord est l’accord parfait, qui scelle à jamais l’accomplissement de l’amour dans la nuit éternelle de la mort. » Mais, dit-il, cet amour purifié de la passion, de la souffrance, de la traitrise, de l’envie, de la jalousie, n’est pas l’amour. Comme la vie n’est pas la vie lorsque son imperfection s’annule (toujours selon JP Dupuy).




C’est là où Dupond et Dupont (Fabrice Dupuy et Jean-Pierre Dupuy) se distinguent finalement l’un de l’autre: la vie ne se résume pas à l’expérience sur le seul plan terrestre, mais elle consiste à savoir régulièrement changer de plan.


Pour le UN, se préparer à mourir serait, selon la métaphore de JP Dupuy, davantage s’approcher du 0 que de √2, alors que se préparer à mourir, selon la métaphore de Fabrice Dupuy, consiste effectivement à faire l’expérience du √2. Et pour faire cette expérience du √2, le UN ne procède pas par petits pas, en escaliers ; il procède par conscience quantique (conscience = observation ici).


Car c’est par sa conscience que le √2 est relié au divin (l’UN).

 
 
 

Comments


Formulaire d'abonnement

Merci pour votre envoi !

0164360183

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

©2020 par Brice Pascal. Créé avec Wix.com

bottom of page